Extrait du livre
Les fleurs se succèdent, toutes différentes, arborant leurs couleurs de printemps. Je ne cesse de les photographier. Nous attaquons maintenant
le bas de la muraille sous les eucalyptus puis, plus haut, les queñuals font leur apparition à 3900 mètres. A 4000 mètres, selon mon altimètre,
je découvre de magnifiques orchidées difficiles à discerner dans la végétation devenue très dense.
Plus haut, la végétation disparait brusquement et il ne reste qu’un peu d’herbe se frayant un chemin entre les roches lisses polies par l’ancien
passage du glacier. La roche mouillée est si glissante que les chaussures ont du mal à adhérer et il faut être vigilant. A 4300 mètres, nous
débouchons face au lac Ausquishcocha d’un vert sombre. Les nuages dévoilent à peine l’objectif de demain. Une petite descente sur la gauche et
nous traversons le déversoir du lac alimentant les cascades que nous avons côtoyées ce matin. Les rives rocheuses du lac ne permettant pas
d’installer les tentes et nous gravissons une cinquantaine de mètres pour identifier un emplacement de bivouac. Il grêle et il ne fait pas bien
chaud en tee-shirt et en short...
Copyright Le Ciel des Andes
|