Équateur 2006/Cotopaxi




























Extrait du livre

Penser à bien respirer lentement et profondément, ne pas accélérer inutilement, bien placer ses pieds, coordonner ses mouvements pour s’économiser, ne pas parler. Me taire m’arrange, je n’aime pas parler en montagne. Je profite ainsi pleinement de mon environnement.
Au moment des ruptures de pentes, il faut veiller à ne pas changer de rythme respiratoire pour éviter l’essoufflement même s’il faut, pour cela, changer sa vitesse d’ascension. Nous doublons un groupe de canadiens partis une heure avant nous.
Nous progressons lentement, la couche de neige est épaisse et semble légèrement instable. La pente est raide jusqu’à 45° parfois plus. Des raisons supplémentaires pour être vigilant, précis dans ses gestes et profiter du plaisir de l’effort. Il fait toujours sombre et la lampe frontale est encore nécessaire...





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