Bolivie 2007/Parinacota




























Extrait du livre

Malgré l’altitude, la nuit a été bonne. Le camp de base se trouve légèrement en contrebas du col situé entre les deux volcans. Après le petit déjeuner pendant lequel je n’arrive à avaler qu’une tasse de chocolat et une tartine, nous nous mettons en route. Comme à chaque départ matinal, nous avons des têtes qui font peur et on peut se demander, dans ces instants, si nous avons une condition physique suffisante pour entreprendre une telle aventure. La caravane s’ébranle à 3h10. Il est prévu de faire une halte toutes les heures afin de nous hydrater correctement. Nous nous élevons au rythme lent mais régulier de deux cents mètres par heure pendant les deux premières heures. Nous avons en tout 1200 mètres de dénivelé à couvrir. Je suis correctement couvert avec un tee-shirt technique à manches longues, un polo Ulfrotté et ma doudoune en plume. En bas je porte un collant chaud sous mon pantalon d’alpinisme. Ce choix s’avère parfait. Malgré les gants en soie et ceux en polaire je ne parviens pas à me réchauffer les mains. Mes moufles sont trop petites pour être portées en troisième couche et pas assez chaudes en seconde couche. Manu sort de son sac une paire de moufles en duvet que j’enfile sur mes gants en soie. C’est idéal ! Cette anecdote peut sembler bien mineure. Pourtant elle contribue à bâtir sa propre expérience. Savoir s’équiper est d’une importance capitale dans certaines conditions météorologiques...





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